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J'ai conçu la présente modélisation du Hêtre de la Bienveillance, dans la Forêt comme une approche complète qui place le bien-être et l'action au confluent de cinq fondements.
Cette vision holistique est essentielle pour comprendre que la bienveillance n'est pas seulement une intention, mais un processus vivant, ancré et rayonnant.
Le Hêtre modélise la bienveillance comme l'interaction d'un état - l'Être - et d'une action - le Faire -. Il s'agit d'une approche biopsychosociale, systémique et écologique qui s'ancre dans l'état interne pour générer un impact régénératif sur le système.
Le Hêtre de la Bienveillance est la métaphore centrale qui relie l’ensemble de ma modélisation de la Bienveillance et ses fondements.
Comme un arbre, la bienveillance s’enracine dans notre physiologie, traverse une porte de sécurité, se déploie dans l’éthique, se manifeste en postures, se traduit en capacités, puis devient dynamique lorsqu’elle circule entre les êtres — comme une forêt vivante.
Le parcours interactif - qui fait aussi office de carte d'orientation interactive - ci-dessous vous permet d’explorer chaque dimension, à votre rythme, et selon vos points d'intérêt, de comprendre comment elles s’articulent pour nourrir un cercle vertueux de robustesse, de lucidité et de soin du vivant.
La métaphore du Hêtre de la Bienveillance
J'ai eu l'idée dans un premier temps de représenter la bienveillance comme un arbre à la fois robuste, sensible et profondément relié à son environnement, sans forcément évoquer une espèce particulière.
Puis, dans un deuxième temps, j'ai trouvé intéressant de choisir une espèce qui puisse rassembler particulièrement des caractéristiques que j'ai voulu donner à la bienveillance telle que je l'ai conçue. Le hêtre est assez rapidement venu d'évidence, et d'autant plus du fait de l'homophonie avec le mot "être".
Le hêtre est un arbre qui incarne le vivant dans toute sa sobriété : une croissance mesurée, une stabilité calme, une grande longévité et une capacité à s’harmoniser particulièrement bien avec les autres arbres de sa forêt d'appartenance.
La bienveillance est d’abord une qualité d’être — enracinée dans la physiologie, orientée par l’éthique — avant d’être un faire.
Les racines du hêtre symbolisent la neurophysiologie : notre aptitude à percevoir la sécurité ou la menace.
Le tronc représente notre éthique : ce que nous voulons réellement nourrir et faire circuler dans nos relations.
Les branches figurent nos postures,
les feuilles nos capacités,
et les fruits nos dynamiques relationnelles et sociétales.
Entre les racines et le tronc se trouve une zone décisive :
la porte neurophysiologique de la bienveillance.
A l'instar du cambium régulant la montée de sève de l'arbre, cette porte — ouverte ou fermée selon notre état interne — conditionne notre capacité à mettre en mouvement nos valeurs, postures, capacités et dynamiques de bienveillance.
Lorsque la sécurité est perçue, la bienveillance peut circuler.
MAIS, lorsque le stress apparaît, la porte se referme : ce n’est pas un défaut moral, mais un mécanisme protecteur du vivant.
Un hêtre ne vit pourtant jamais seul.
Il fait partie d’une forêt, relié aux autres par les racines et par le réseau mycorhizien, qui fait circuler les nutriments, les signaux et le soutien.
De la même manière, les êtres humains sont reliés par la co-régulation, ce “mycélium relationnel” qui permet à chacun de trouver stabilité, sécurité et capacité d’ajustement.
La bienveillance est ainsi un hêtre… dans une forêt.
Un être parmi les êtres, soutenu par un vivant qui se régule ensemble.
D'où le titre qui intègre le fait que le hêtre est indissociable de la forêt à laquelle il contribue.
Une belle métaphore pour l'humain qui veut contribuer à une société bienveillante de laquelle il doit aussi recevoir de la bienveillance. Une bienveillance qui nous relie et nous unit, non pas comme une exigence morale, mais comme une déclinaison humaine de nombreux écosystèmes vivants et régénératifs autres-qu'humains.
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