Commençons par un extrait de ma vision de la bienveillance :
« La bienveillance est un cheminement singulier qui fait appel à une culture individuelle et collective de l’intériorité, de l’acceptation et valorisation de la différence, de l’humilité et d’une coopération ouverte dans une approche gagnant-gagnant. Singulier aussi à chaque instant, faisant de la rencontre entre un individu ou un collectif donné et une situation donnée, une opportunité de construire et cultiver une relation pérenne qui pourrait être bonne pour lui et pour les parties prenantes à recenser. Des rencontres transformatrices. »
L’écologie de la relation est le principe fondamental sur lequel repose mes travaux de modélisation de la bienveillance et l'idée d'une Société et de Territoires de la Bienveillance.
Elle ne se limite pas aux relations interhumaines, mais s’étend à tous les écosystèmes, soulignant l’interdépendance vitale qui nous unit.
L’écologie de la relation est l’idée que nos interactions, qu’elles soient avec d’autres personnes, notre environnement autre qu'humain ou nous-mêmes, constituent un système complexe et interconnecté.
Elle peut s'appréhender à travers ma modélisation de la bienveillance en 4 dimensions indissociables et réplicables.
Pour un individu :
- Moi Je : la relation à ses valeurs et ses aspirations
- Toi et Moi : la relation avec autrui, humains et autres qu'humains (dont les animaux de compagnie)
- Moi dans des Nous : les relations avec tous les écosystèmes d'appartenance (couple, foyer, travail, groupes d'ami-es, associations, immeuble, quartier, commune, département, région, pays, ... planète).
- Vous en moi : ses organes et microbiotes, ce qui appelle à l'entretien de sa santé
Pour un collectif ou une communauté :
- Moi Je : la relation à sa raison d'être, à ce qui fait sa singularité et sa fonction
- Toi et Moi : la relation avec les autres collectifs et communautés, humains et autres qu'humains
- Moi dans des Nous : les relations avec tous les écosystèmes d'appartenance (groupe, fédération, commune, département, région, pays, ... planète).
- Vous en moi : les humains et autres qu'humains qui le composent et dont il y a une pertinence et une obligation de préserver leur santé
À la manière d’un écosystème, la qualité d’une partie influence l’ensemble. Même si la bienveillance que chacune et chacun peut investir, incarner, essayer de mettre en pratique 24h/24, 7 jours sur 7 est une pierre importante et singulière de l'édifice de la bienveillance, il y a les autres pierres et l'architecture globale.
Cultiver une « écologie de la relation » signifie prendre soin de ces liens avec la même conscience et la même rigueur que l’on protègerait un environnement naturel.
C'est en premier considérer que la relation est précieuse aussi bien que l'autre partie de la relation. Etre négligent par rapport à la relation, porte le risque d'être négligent à l'autre et plus ou moins directement avec un impact négatif sur soi-même.
C’est aussi reconnaître que la santé de nos relations est indissociable de notre bien-être physique, psychique et social.
Cultiver cette écologie, c’est apprendre à écouter les signaux faibles, à reconnaître les zones de tension, à créer des espaces de sécurité. Cette culture repose sur une coopération bienveillante Gagnant-Gagnant.
Elle peut se travailler avec l'idée de relation transformatrice et de 7 niveaux de responsabilité.


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