Prévention et gestion des tensions

 


"Prévenir et réguler les tensions par l'attention"

Cette page est consacrée à la présentation d'un élément central de modélisation de la Société et de Territoires de la Bienveillance à laquelle je réfléchis et travaille depuis 2019 : la prévention et la gestion des tensions, avec bienveillance.

Ci-dessous, une carte heuristique donnant la liste des sujets traités dans cette page. Cliquer sur l'image pour l'avoir en pleine page et rendre lisibles les textes.


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Pourquoi porter intérêt aux tensions ?

J'ai été frappé dans mon expérience professionnelle et dans mes engagements associatifs par le déficit de prise en compte des tensions dans les organisations. Et déjà individuellement : des tensions qu'un individu peut vivre dans un écosystème dans lequel il donne de son temps, de son énergie, de ses compétences, ... Des tensions sur lesquelles on a quelques fois du mal à mettre des mots, des tensions qui sont tues, des tensions qui s'expriment directement en conflits, des situations tendues qui pourrissent, des tensions qui ne sont pas entendues, des tensions qui ont l'air d'être entendues mais qui en réalité sont laissées de côté jusqu'à ce qu'elles se transforment en crise jusqu'à devenir un sujet d'urgence, ...

Les enjeux de la gestion des tensions sont multiples et je vous renvoie à la page décrivant ceux que je vois principalement.

Définition

Une fois posés ces enjeux, il me semble indispensable d'expliquer le sens que je veux donner au mot "tension" dans le cadre de ces travaux de modélisation sur la Bienveillance.

Je me suis inspiré notamment de l'holacratie pour modéliser la prévention et la gestion de tensions. Et il s'agit déjà de passer par une définition que j'ai travaillée et que je propose ci-dessous :

"Une tension individuelle ou collective naît de l'écart entre la situation actuelle rencontrée et celle attendue, espérée, projetée précédemment, relativement à une action ou à une relation. 

Elle peut naître aussi de la perception d'un risque ou d'un sentiment diffus de mal-être ou d'une envie émergente d'exploration ou de changement. Elle nécessite d'être signalée, détectée et traitée comme enjeux d'homéostasie."

La prévention des tensions consiste donc en particulier à s'assurer de viser des ambitions, des espoirs, des objectifs réalistes pour ne pas créer des tensions inutiles et inévitables du fait de l'attente d'une situation idéale qui ne pourra jamais être atteinte.

Typologie des tensions

Je distingue deux grands cas de figure :

  • la tension "problème" ;
  • la tension "opportunité" d'excitation pour proposer une idée, une exploration, une expérimentation, un changement, ...

Il m'a semblé utile de distinguer deux types de tension "problème" comme le précise le schéma suivant :


Ne soyons pas tendu·es à l'évocation du mot "tension"

La tension est ainsi considérée ici en première intention non pas comme un signe de dysfonctionnement, comme synonyme de "crise", de "conflit", mais comme un signe de vitalité d'un écosystème vivant qui doit s'adapter dans son environnement, avec des membres qui interagissent entre eux, avec d'autres écosystèmes et qui appartiennent à plusieurs écosystèmes (avec un possible effet de contamination des tensions d'une sphère de vie aux autres). Pour autant, un excès de tensions, des tensions disproportionnées, des tensions non régulées, des tensions tues, peuvent rendre l'écosystème dysfonctionnel.

Je m'en explique plus en détail dans la page Zen avec l'idée de tension.

Comprendre les causes des tensions

On peut comprendre les causes des tensions, notamment à travers plusieurs de mes éléments de modélisation de la Bienveillance :
  • l'échelle de la bienveillance à 3 segments ; et en particulier les possibles confusions entre malveillance et absence de bienveillance. Il y a également une mauvaise gestion des feedbacks.
  • l'existence de dissonance dans la sphère de la vie au travail : en se basant sur la modélisation en 4 quadrants de Ken Wilber (individuel/collectif et intérieur/extérieur), ressortent plusieurs niveaux de dissonance. Par exemple : la dissonance entre ses propres valeurs et les valeurs de l'organisation.
  • 4 dimensions indissociables de la bienveillance : en ressort notamment un enjeu de filtrage, qui fait que la non transparence entre soi, autrui, les collectifs d'appartenance et entre collectif et ses membres peut créer des dissonances, de la méfiance et des malentendus.

Je m'en explique plus en détail dans la page Causes des tensions.

Risques du déficit de prévention et de régulation des tensions

De la pensée aux actes, de l'inhibition au passage à l'acte

Les tensions peuvent dégénérer en actes malveillants, en violence. Un passage à l'acte qui ne débarque pas parachuté de nulle part. En m'inspirant des techniques comportementales et cognitives, je vous propose ci-dessous un schéma mettant en évidence un processus qui va de l'observation jusqu'au comportement :




Dans le cercle vicieux de la malveillance, l'individu est focalisé sur ce qui habituellement l'irrite ou lui fait peur ou l'attriste, ce qui déclenche des pensées négatives induisant des émotions négatives (colère, peur, tristesse) déclencheur de comportements (paroles et actions) qui risquent d'être malveillants quand c'est la colère qui est aux commandes.

Un des enjeux de la prévention est de casser ce cercle de vicieux pour activer à la place le cercle vertueux de la bienveillance. Et c'est dans notre façon de voir les choses et de les penser qu'il est important d'investir la prévention. Plus notre pensée sera légère et bienveillante, moins les inévitables tensions aboutiront à des actes malveillants.

Le court-métrage ci-dessous "Je suis, donc tu es !" de Maylis de Poncins illustre ce changement cercle vicieux --> cercle vertueux :


Le désengagement

Le déficit de détection et de régulation des tensions fait porter le risque de désengagement dans les écosystèmes. Nous avons tous besoin de sentir que nous faisons partie d'écosystèmes qui nous protègent, qui nous écoutent, et qui valorisent notre singularité et nos contributions.

Si nous émettons des tensions parce que nous avons des difficultés (à assumer un rôle, à trouver notre place, des problèmes de santé, ...), ou parce que nous avons besoin d'être justement reconnus et que l'écoute et le soutien ne sont pas là, qu'il semble que nous ne comptions pas (ou pas vraiment), notre relation d'appartenance à l'écosystème va se déliter. Notre santé mentale risque d'en prendre aussi un coup ainsi que l'efficacité de nos contributions. Autrement dit : une mauvaise régulation des tensions est très souvent perdant-perdant. Si cela nous est possible, nous quittons l'écosystème pour un autre qui nous semblerait plus répondre à nos attentes. Si nous ne voyons pas de possibilité de quitter le navire, il est probable que selon notre personnalité et notre historique, nous passions en mode service minimum.

Thermomètre de situation et enjeux de Bienveillance

La gestion des tensions, si elle est nécessaire dans les situations de tensions, mérite en réalité d'être bien présente à l'esprit quelle que soit la situation, mais simplement avec des enjeux différents.

Le schéma ci-dessous évoque 3 grands types de situations et en quoi il est important de discriminer les enjeux de prévention et de gestion des tensions, et d'articuler avec une culture de l'attention, de confiance, de l'appréciation et de la gratitude.


En effet, cette culture d'attitudes positives et bienveillantes participe à la prévention et à la juste perception des situations vécues, dans une dynamique de cercle vertueux.


La réduction des écarts dus à l'inadéquation objectifs/moyens

Beaucoup de tensions relèvent d'une inadéquation entre les objectifs et les moyens. Ce type de tension traverse toutes les sphères de vie et pas seulement la vie professionnelle. 

Pour prévenir ce type de tension, il faut apprendre individuellement et collectivement à poser des objectifs qui sont réalistes, selon l'expression "se fixer les moyens de ses ambitions". Dès lors que l'alignement n'est pas là, cela fait prendre le risque de ce que j'appelle "le boulet qui fait boule de neige". Je m'explique avec un exemple générique dans la page Boulet boule de neige.

Voir et être vu·e

En réalisant un travail de croisement de regard entre mes travaux de modélisation et le concept d'archipel m'est apparue l'importance d'une double dynamique mise en jeu dans l'identité relation. Une double dynamique à investir au niveau individuel et collectif pour prévenir et gérer les tensions : 
  • Voir appelle à sa conscience de ses propres tensions et à la vigilance aux tensions d'autrui. Au-delà de la responsabilité bienveillante de vigilance, il y a aussi la curiosité exploratrice qui permet de prévenir et prendre conscience les tensions par la plus grande proximité générée par cette curiosité.
  • Etre vu·e  (ou "donner à voir" pour remplacer la forme passive par une forme active) appelle à signaler les tensions pour qu'elles puissent faire l'office d'une prise en compte, d'un traitement par l'écosystème d'appartenance ou dans le cadre d'une interaction. Puisqu'il s'agit ici des tensions, bien entendu l'enjeu est de montrer les tensions. Mais dans une vision plus large de bienveillance, donner à voir appelle à jouer une forme de transparence, à communiquer sur les côtés positifs et négatifs de sa situation, sur ses perceptions et sur ses aspirations/besoins/attentes dans une logique de réciprocité (cf Attention Réciproque)
Je m'en explique plus en détail dans la page Voir et être vu·e.

Une culture à développer sur plusieurs plans

Une culture mérite d'être développée, basée sur une quintuple dynamique prévenir/identifier/signaler/écouter/traiter :

  • Prévenir selon un enjeu/proverbe bien connu : "il vaut mieux prévenir que guérir". La culture de la bienveillance contribuant de manière efficace à la prévention des tensions (quantitativement et en niveau de gravité).
  • Identifier, prendre conscience individuellement ou collectivement qu'une tension existe. Ce qui n'est pas forcément évident quand on est dans le nez dans le guidon, sous le joug du diktat de l'urgence, sous la pression du temps. Et la tension peut faire effet de boule de neige, de goutte d'eau qui finit par faire déborder le vase. Se donner le temps de poser le stylo quand on sent précisément ou confusément qu'il y a quelque chose qui joue sur le moral ou le physique sur quoi s'arrêter. Une bonne façon de le faire, en articulation avec la prévention est se donner des temps périodiquement pour prendre de la hauteur et prendre la température. Une fois la tension identifier, il faut ensuite l'analyser pour voir si elle peut trouver facilement une solution à son niveau et si elle nécessite d'être signalée.
  • Signaler la tension pour pouvoir trouver une solution à l'aide d'autres, ou collectivement ou en renvoyant à la responsabilité de l'écosystème d'appartenance. Avec un enjeu d'envoyer un signal visible, clair, proportionné, ciblé, déterminé et non violent.
  • Ecouter est la responsabilité du ou des destinataires de se donner le temps et l'attention a bien réceptionner le signal de la tension et de la prendre en considération, et en faisant accusé réception pour que l'émetteur du signal sache qu'il a bien été réceptionné. Cela peut engendrer des interactions pour clarifier la tension et pour considérer 3 objets d'Attention Réciproque : la situation, sa perception et les aspirations/attentes/besoins.
  • Traiter est une responsabilité qui peut mériter d'être partagée pour éviter le piège fréquent de transférer une "patate chaude" et de se désintéresser  de la façon dont la tension pourrait être traitée.

La stratégie "Coopérenne"

J'ai conçu la stratégie de coopération bienveillante "Coopérenne" qui allie coopération et prévention/gestion des tensions.




Elle distingue deux grands cas de figure :
  • une coopération qui "roule", faisant cercle vertueux.
  • l'existence de couac dans la coopération, et une méthodologie pour faire face aux tensions dans la coopération.
En notant qu'une coopération qui roule ne doit pas faire l'impasse de la prévention des tensions et de la mise en place d'une culture de la gestion des tensions qui puisse être activée dès que besoin, et la vie nous montre, quelle que soit la sphère de la vie, que les tensions font partie du quotidien.

Donc l'enjeu est bien de réduire leur nombre, leur fréquence, leur intensité.


Des processus de gestion des tensions

Voici ma proposition d'un schéma général de gestion des tensions à partir duquel on peut élaborer des mécanismes, des procédures, des outils pour chaque étape :



Ce processus est basé sur un enjeu de discernement : il s'agit de savoir discerner si la régulation de la tension est à la portée de l'individu ou du collectif qui la porte ou s'il faut faire appel à un cercle plus large. Il s'inspire du schéma que j'ai présenté dans mon article Agir dans le sens de ce qui est à notre portée. J'y évoque le cas de figure de ce qui est hors de notre portée et je veux ici mettre en évidence un point important : si un individu devait se retrouver dans l'impuissance sans solution, il sera moins inconfortable pour lui, moins lourd à porter, que cette difficulté soit portée par le collectif ; l'enjeu sera d'autant plus important si en réalité le problème est systémique et non individuel.

Le discernement permet de ne pas encombrer un espace d'une tension alors que c'est un autre espace qui détient les clés de la régulation.

Dans le cas des tensions interpersonnelles, il peut être intéressant de co-élaborer une règle du jeu qui invite les tensions à suivre un processus graduel pour éviter que la tension bascule immédiatement dans un espace public élargi interne, voire externe. Car inévitablement, l'intensité de la tension s'amplifie de manière déraisonnable avec des impacts sur le bien-être et sur l'efficacité. 

Voici un processus particulier que je propose pour la gestion des tensions interpersonnelles :


On voit dans ce processus aussi un enjeu de discernement qui sait lire le cas échéant dans un conflit interpersonnel des causes systémiques et les traiter alors au niveau collectif.
La méthode "Olé !" renvoie à un enjeu de transition intérieure. J'ai conçu cette méthode il y a quelques années et elle vient naturellement comme outil de prévention et d'autorégulation des tensions interpersonnelles.



Pour les collectifs de travail, les processus de gestion sont au service de 3 enjeux :




Tensions et transition intérieure

Ce changement culturel fait appel à la transition intérieure pour :

  • accepter et valoriser dans son esprit la différence avec autrui,
  • savoir s'écouter pour identifier ses tensions, et notamment pour veiller à sa santé physique, psychique et sociale, pour sentir les signaux internes d'un éventuel surengagement,
  • développer son affirmation de soi bienveillante (assertivité) pour être en capacité de l'exprimer, la signaler le plus tôt possible. L'ex qualiticien que je suis se souvient que plus tôt on détecte un défaut dans la fabrication d'un produit moins c'est coûteux pour l'organisation. Il en est de même pour les tensions : plus tôt on peut détecter/exprimer/traiter une tension, plus facile en sera le traitement et plus faibles en seront les impacts.

Il ne faut pas se tromper quand on parle de transition intérieure. Il ne s'agit pas de renvoyer à la responsabilité de la personne et de lui demander de cheminer toute seule dans cette transition. La transition intérieure mérite d'être travaillée avec bienveillance en articulant judicieusement responsabilités : 

  • individuelle : ma responsabilité dans mes façons d'observer, de penser, de ressentir, de m'exprimer, de prendre des décisions, d'agir, de réagir
  • interpersonnelle : ce que je peux travailler avec une autre personne dans la relation qui nous unit, dans nos interactions,
  • collectives : ce que nous pouvons penser, travailler, faciliter, soutenir, apprendre, développer, cultiver, ... collectivement ; collectives au pluriel, car chaque strate de collectif peut jouer son rôle (l'équipe, le collectif en interne, le collectif avec ses parties prenantes externes, le collectif au sein d'une fédération, ...)

Elle est indissociable des transitions collectives et sociétales pour faire transition intégrale.


Tensions et territoires de la bienveillance

Dans tout ce que j'ai écrit ci-dessus, j'évoque des écosystèmes que l'on imagine facilement professionnels ou hébergeant des activités associatives.

Puisque ma modélisation d'une société et de territoires de la Bienveillance est globale, la notion de tension est aussi à envisager dans la sphère privée, et notamment dans la sphère familiale.

Les tensions au sein d'un couple, d'une famille avec des enfants, d'une famille recomposée, ... peuvent être entendues au sens de la définition que j'ai proposée. Des tensions qu'il s'agit d'aborder également à travers la triple dynamique prévenir/détecter/traiter. Un défi qui peut se révéler stimulant pour la petite communauté de penser et travailler ensemble les tensions, en faisant participer activement les enfants. Ainsi, parents et enfants apprennent et avancent ensemble vers plus de bienveillance ; une bienveillance qui pourra rayonner dans les autres sphères de vie.


Donnons-nous du temps et de la joie !

La mauvaise gestion des tensions et l'absence de prévention des tensions sont souvent causées par un manque de conscience des enjeux et par le manque de temps et le diktat de l'urgence. Nous sommes focalisés par le court terme et par les injonctions (éventuellement que nous nous adressons à nous-mêmes) à faire au plus vite. 
On a du mal à accepter qu'une réunion avec un ordre du jour puisse déraper parce qu'une tension s'exprime pendant la réunion. On voit d'un mauvais œil une personne qui commence à dire que ça ne va pas ; on imagine tout de suite le temps que ça va nous prendre à l'écouter, d'autant plus qu'on peut avoir tendance à sous-estimer les problèmes d'autrui (et donc à nous offusquer qu'on nous prenne notre précieux temps pour aussi peu).

Et pourtant, la vitalité d'un écosystème nécessite des temps où l'on s'arrête de faire, où l'on observe l'impact de nos actes, les tensions, des temps pour célébrer les réussites (notamment d'avoir régulé une tension) et ce que certains appellent un peu trop vite des échecs. Des échecs qui en réalité recèlent des trésors d'apprentissage et de progrès déjà réalisés.

Par ailleurs, aborder la gestion des tensions avec une trop grande tension, avec des émotions négatives qui ont pris le pouvoir ne facilite pas la résolution des tensions. Il y a un vrai enjeu à savoir basculer vers des émotions positives à la fois pour une question de convivialité et pour un objectif d'efficacité (cf article Créativité, efficacité et QVT) en s'appuyant sur le schéma suivant montrant les effets positifs d'une bascule d'affects négatifs vers la joie, notamment pour donner une juste place à la raison :




Un "Donnons-nous du temps et de la joie pour la Bienveillance" qui se décline pour les tensions en "Donnons-nous du temps et de la joie pour prévenir, identifier, signaler, détecter et traiter les tensions, pour construire une culture et des processus, pour cheminer ensemble".

Alors pour résumer, c'est quoi une bonne prise en compte des tensions dans une Société et des Territoires de la Bienveillance ?

La tension fait partie de la vie. Qu'on se le dise ! Sans tensions, la vie n'existe pas, et une modélisation de la bienveillance ne peut s'entendre sans une prise en compte des tensions sinon elle serait non opérationnelle et resterait purement intellectuelle.

Selon moi, une bonne prise en compte des tensions allie donc prévention et gestion des tensions autour des idées suivantes :
  • Un principe faisant écho au début de cette section "Aussi peu de tensions que possible et autant que nécessaire" (cf l'article APQP-AQN : Aussi peu que possible et autant que nécessaire), car les tensions et leur gestion permet de s'adapter aux inévitables changements (l'individu change dans un monde qui change).
  • Ne pas avoir peur du mot "tension" et ne pas le confondre avec "conflit" ou "crise"
  • Il vaut mieux prévenir que guérir, et donc il nous faut consacrer la priorité à la prévention, lui consacrer du temps et de l'énergie
  • Il faut réduire le nombre de tensions et notamment essayer d'éliminer les tensions inutiles, notamment celles dues à des attitudes telles que le défiance, la comparaison et le jugement.
  • Les tensions constituant possiblement des situations explosives, il faut y mettre des émotions positives et de la raison.
  • Il faut prendre en compte la perméabilité des sphères de vie des individus et considérer les effets contagieux d'une sphère à une autre.
  • Les tensions comportant des dimensions objective et subjective, il ne faut pas faire l'impasse sur celles dont on considèrerait qu'elles n'ont pas de fondement objectif et ne seraient que subjectivité, façon de les délégitimiser.
  • Il y a un juste équilibre à trouver entre gérer la tension à son niveau et communiquer à tout vent une tension qui serait à régler entre 4 yeux.

  

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